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Vices cachés : ce qu’il faut savoir pour se protéger en immobilier
17 Mars 2025

Vices cachés : ce qu’il faut savoir pour se protéger en immobilier

L’acquisition d’un bien immobilier peut parfois réserver des surprises désagréables, notamment lorsqu’un défaut important se révèle après la vente. Ce type de problème, appelé vice caché, peut avoir des conséquences significatives sur votre usage du logement. Mais qu’est-ce qu’un vice caché exactement et comment se protéger ? Voici ce qu’il faut savoir.

Qu’est-ce qu’un vice caché ?

Selon l’article 1641 du Code civil, un vice caché est un défaut qui rend un bien impropre à son usage, ou qui en diminue tellement l’usage que l’acheteur n’aurait pas acheté le bien, ou l’aurait acheté à un prix inférieur, s’il en avait eu connaissance. Le défaut doit être antérieur à la vente et ne doit pas être apparent lors de l’inspection de la propriété. Par exemple, un problème d’humidité dans les murs ou des fondations défectueuses, qui ne sont visibles qu’après un démontage ou une expertise, peuvent être considérés comme des vices cachés.

Les vices cachés peuvent concerner plusieurs aspects d’un bien immobilier, qu’ils soient matériels ou techniques. Par exemple, un toit endommagé, des termites ayant dégradé la structure, des fissures profondes dans les murs, ou même des problèmes de fondations non visibles au moment de l’achat, sont des exemples typiques. Il est important de noter qu’un vice caché n’est pas nécessairement dissimulé par le vendeur. Si le défaut est impossible à détecter sans une inspection approfondie, il peut être considéré comme caché, même si le vendeur n’en avait pas connaissance.

Recours en cas de vice caché

Si vous découvrez un vice caché après l’achat d’un bien, il est crucial d’agir rapidement. Vous devez d’abord prouver que le défaut existait avant la vente et qu’il n’était pas visible lors de l’inspection. Pour ce faire, il est recommandé de faire appel à un expert immobilier qui pourra établir un rapport détaillé sur le problème. Une fois l’expertise réalisée, vous disposez de deux ans à partir de la découverte du vice pour faire jouer la garantie légale des vices cachés. Ce délai est limité à 20 ans après la vente. Si un accord amiable avec le vendeur échoue, vous pouvez engager une action en justice pour demander soit l’annulation de la vente, soit une réduction du prix de vente, soit un remboursement des frais de réparation. Le recours à un médiateur ou un conciliateur de justice peut également être envisagé avant d’entamer une procédure judiciaire.

Les diagnostics immobiliers : une précaution indispensable

Pour éviter de tels désagréments, il est essentiel de réaliser des diagnostics immobiliers complets avant l’achat d’un bien. Ces vérifications permettent de détecter certains vices cachés et de réduire le risque de litiges. Un diagnostic professionnel peut également apporter des preuves solides en cas de recours, garantissant ainsi une protection accrue pour l’acheteur.

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